| Serena Gianelli hell was boring faceclaim, © : jagger © vixen
saisons : pointe et tire 34 balles décochées pour armer désir de vie intense
myocarde : battant jusqu'à s'en foutre, amour déjà crevé, jusqu'à ce que son corps se sépare
besogne : banques éventrées dans son sillon, braqueuse en sommeil le temps d'une dette à régler, kappa pour les loups qu'elle sert en quelques verres armés
# Mar 20 Aoû 2024 - 16:12
i thought i told you not to babydoll me s u r v e i l l a n c e et c’est reparti. ritournelle ancrée depuis plus d’un mois. les boissons qui s’égrennent, les services qui se suivent. les voix sont fortes autour d’elle, rien de concret, et la migraine s’abat sur ses tempes. humeur de chienne aujourd’hui. les sourires du bonheur sont rares et y a trop de choses qu’elle ne supporte pas. les voitures qui roulent sur le bitume ensablé, les talons des passants qui claquent sèchement, et son souvenir à lui qui a décidé de rester silencieux. trop silencieux.
nature insaisissable, son image se fait incertaine, rebelle. elle est partout et n’existe sans repos que de toutes les manières possibles, dans une vie à sens unique, où choisir de dire non est un péril sacrificiel. agacement se réchauffe et pousse chaos entre ses côtes, voudrait devenir irréversible. beauté brutale arrache les illusions lorsque visage de poupée se ferme, rechigne à servir énième patché qui veut dominer, parle mal aux phomènes impolis. tire la gueule et pense à cracher dans bière qu’elle fait trop mousser. exprès façon de jouer avec le feu sans sortir les flammes. teste les limites de ce qu’elle peut faire et encaisser, par ennui et mauvaise foi dans cette journée sans envie. quitte l’inconnu pour l’inexplicable quand cogne culot de la bouteille sur le comptoir et regard océan tire bal de revolver. lueurs de ses enfers pour soulager ses braises et l’sang qui brûle dans ses veines, besoin de défier pour ne rien assurer, ne rien contrôler. mais loup chahuté n’apprécie guère la façade éraflée. charisme impérieux se dresse pour remettre kappa à sa juste place. pff qui se siffle entre ses lippes carmines. aura d’un même pas peur qui transpire hors de sa peau porcelaine, tandis que main l’agrippe pour tordre respect. le verre du réel s’est criblés de fêlures et sa main libre glisse là où elle a planqué fusil ce matin même. en découdre avec lui signerait arrêt mortel pour elle. et une seule caresse du vrai peut anéantir son monde. hésite et s’préfère peut-être survivante de ce merveilleux cataclysme.
provoquer, braver, attaquer l’autorité : c’est son méfait gravé dans son cornée depuis des années. et ils devraient craindre ce palpitant coeur volcan. “let me go or I'll smash your beer over your baldy skull, you punk!” grogne canines alors qu’en face ça traque craquelure entre syllabes. mais la chute de son regard à la tombée de l’insulte qui suit s’transforme en lame d’un sabre posée sur la gorge. masque sur le point de se rompre et recul arrière pour s’extirper de l’emprise qui se resserre, qu’on la rattrape où elle déchaîne ses enfers.
lèvres gourmandes se mordent, se tordent et dans l’espace de chaque hésitation, un autre se rapproche. indiscret dont le corps trahit toute tentative de se dissimuler. la sueur sur sa peau n’est due qu’au feu qui la consume et qu’elle dégage pour ravage. leur point commun terrifiant : ils sont les proies de leur propre nature. si il s’aventure dans ses abysses avec tant d’aisance, c’est parce qu’il a longtemps erré au coeur de ses propres ombres.
show me your darkest side and let’s see what you can really control about me.
il va devoir lutter pour juguler le brasier qui palpite sous souffle de poupée. please, laisse flamboyer et ne crains presque rien de la gravité qui déchire son être. sang infernal qui s’oppose, ravive tout ce qu’elle touche comme un désir prêt à calciner sans relâche.
Serena Gianelli | |