| Hector Howard meet you at the graveyard faceclaim, © : boyd holbrook, ft draiochta
saisons : air juvénile, trahison du temps. pattes d’oie marquées au coin de l’œil, dos grinçant quand le vent tourne. p’tite quarantaine qui joue déjà des coudes. trente-huit ans depuis février.
myocarde : ardent déni de réalité. obsession du cœur, née dans l’infamie.
besogne : fierté qui roule des mécaniques, patchs affichés sur le torse bombé. Howlers, ass-kicker.
# Mar 13 Aoû 2024 - 18:24
on brûlera what if i'm wrong ? what if i've lied ? what if i've dragged you here to my own dark night ? 03:40 fine, you win 03:41 i'm on my way Vénus aux Enfers, tentatrice au charme glaçant. D’un mot, poison distillé sans merci. Sourire éphémère, mou boudeuse… d’un rien, il lui donne tout. Genou ployé devant ses désirs, diable malin à son oreille. Malléable à son bon vouloir, tant pour lui plaire que pour s’éviter courroux, désespoir et reproches. Il abdique, persuadé de n’en avoir rien fait. Elle mène la danse, jusqu’à l’invoquer au milieu de la nuit, Sélène pour témoin. Clair-obscur d’un ciel opaque, qu’il fend avec une pointe de dépit. Porté par les vrombissements de sa vieille américaine, seuls obstacles au silence sur la route du retour. Compte les minutes jusqu’à garer la voiture, s’extirpe de la carcasse, bâillement revêche au bord des lèvres. Le corps soufre sous l’effort. Encore meurtri d’une soirée de violences. Ecchymoses en devenir, rougeurs aux poings, lèvre fendue. Bête aux abois qu’on a tiré du lit, qu’on a séparer des bras de Morphée pour lui préférer ceux de sa muse. Bercé par la fatigue, il sait toutefois que le repos n’en sera que meilleur. Ses pas l’entrainent jusqu’à la porte à l’arrière de la barraque, donnant sur la cuisine. Désordre et chaos, bouffe, linge, assiettes s’entremêlent dans un bordel organisé. Baigné par l’ombre, refusant d’appuyer sur l’interrupteur pour ne pas s’éveiller totalement, il porte ses lèvres jusqu’au cou divin, l’exquise senteur dont il s’enivre un court instant. “Happy, now ?” de son nez, dessine un passage contre sa joue, pour se nicher contre le sien. Ses lèvres à portée des siennes, sans y goûter, juste un murmure. "And this is the part where you hate me." d'un geste, baiser volé, d'un autre, il s'en détache. Le pas trainant. Promesse tenue de l'avoir près de lui. Semi mensonge que de l'abandonner ainsi, seule, tandis qu'il gagne déjà son lit. l'hôte ingrat, aveugle à la compagnie divine qui magnifie son triste taudis. il n'y tient plus, pourtant. les yeux lourds de fatigue, le corps à la dérive. déjà, tee shirt lâché au sol, pantalon au bas des jambes. il s'écroule, las, gueule noyée dans l'oreiller. De ce genre d'épuisement si intense qu'il sent déjà que le sommeil ne viendra pas. La main glisse sous la taie, en extrait une arme à feu qui échoue sur la table de chevet. le corps affaibli, la paranoïa en filigrane. là où chaque bruit se fait menace, gage d'un danger imminent. Hector Howard | |