phoenix, arizonathème city-gang sombre, flicaille, bikers. époque actuelle // réservé à un public mature et averti -18
wall of glory
hides the face, lies the snake;
     terre suinte vermillonne, tapagée par les heurts de mille feux; poussière précieuse, que convoitent ainsi les bannières dissidentes. car meutes jacassent ainsi, comme chasse à courre. couchés sur montures rutilantes, reîtres arborent le cuir cousu au battant. ils gerbent l'ivre violence en marasme chantant comme saints paillards.
et sur plèbe ployée, manigances ouvrent jugulaires en traînées caillées.
car v'là que rouges cabales déparent l'humanité en mascarade affligeante; dans l'antre de l'oiseau aux ailes-flammes, cabots font montre de sales babines devant cavalerie, ces nobles barbares polissant l'écusson. mais ô belle ironie, à jeter ainsi soldats cannibales dans l'antre déjà ravagé!
wanted dead or alive

zeke daggers
vixen; admin

gazettedesign v.2 par LUX // ouverture officielle; 30.07.24 // pré-ouverture; 28.07.24 // design v.1 par LUX // création; 23.07.24
— the sun in my disgrace, boiling heat summer stench; neath the black, the sky looks dead —
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Iker Chorsten
Iker Chorsten
GENTLE STING
faceclaim, © : hacker, self
# Mar 6 Aoû 2024 - 1:19

suivre le soleil
si tu suivais le soleil juste pour changer de peau
il caresserait ton sommeil, te ferait le pays chaud
Journée d’août qui passe lentement, gamin y trouve pas son compte et tourne en rond. Canicule qui rend les journées plus compliquées, refuse de sortir pour se brûler le derme alors reste devant ventilateur en espérant que les températures baissent, qu’il puisse vivre décemment sans transpirer comme s’il avait fourni un effort pour dix. Racines poussent sous le fessier du blondinet qui ne sort pas de sa chambre, ventilateurs au nombre de deux sont tournés sur la silhouette dévêtue alors que The Last of Us est à l’écran, lui derrière sa manette se divertit dans monde apocalyptique en oubliant le chaos qu’est sa propre vie. Entre quelques soupirs et plaintes, quelques abandons et sauvegardes de partie, son chat vient se réfugier contre lui et c’est à contre-cœur qu’il la repousse en s’excusant pour le millénaire à suivre. Sa journée est longue, il continue de tourner en rond, s’emmerde à cause d’un été trop chaud. Il pourrait faire vivre un cauchemar à ses colocataires en leur faisant entendre son désarroi, mais Iker est trop fainéant pour lever son pied du lit et affronter le monde où ses ventilateurs ne tournent pas.

Il passe la quasi-totalité de sa journée dans sa chambre, devant son écran, ne sort même pas pour manger puisque la chaleur coupe sa faim. Il s’hydrate beaucoup, n’oublie pas, Janis  ne cesse de lui répéter de boire de l’eau et ce depuis qu’il a fait un semblant de malaise en juillet 2020 puisqu’il avait oublié de s’hydrater. Elle ne le quitte plus depuis, avec ses petits reminder qui ne tombent plus dans l’oreille d’un sourd. Convaincu que c’est un décès considéré nul, il rêve encore d’un grand départ spectaculaire qui marquera les faits divers et qui les rendra digne d’être lus.

Quand minuit sonne, son ventre décide enfin de crier après un peu de nourriture. Il sort de sa chambre, le chat en profite pour sortir aussi. Il se traîne jusqu’à la cuisine, reste un moment devant le frigo puisqu’il fait frais mais décide de se contenter d’un doordash rapide en commandant des burritos en profitant d’une promotion qui n’est pas passée sous les yeux d’un aveugle. Commande arrivée, il remercie le livreur en sueur et fait son petit chemin jusqu’à sa chambre. Il toque discrètement, une fois puis deux dans l’espoir qu’elle l’a entendu, et se fourre ensuite dans le four qui lui sert aussi de chambre. Letty est là, dangereux de fréquenter l’astre solaire quand il fait déjà plus de quarante degré en journée. Pour elle, il brûlerait même en Enfer. – I brought burritos. Have you eaten yet? Il s’approche d’elle, heureux de formaliser leur premier contact de la journée malgré quelques (nombreux) messages échangés quand la force y était. – I missed you today, sorry for staying in my room. Il s’approche alors et glisse un baiser sur le sommet de son crâne, il abandonne le sac en carton au bord de son lit, pas plus vêtu que cet après-midi. Il l’observe, comme s’il avait volé toutes les étoiles dans le ciel pour les mettre dans ses yeux quand il la regarde. – I think everyone’s asleep.
Iker Chorsten
Letty Riera
Letty Riera
obsession
faceclaim, © : cindy © miserunt
(( moodboard ))

i'll be the hero of our story

saisons : pétales s'effeuillent depuis 24 années
myocarde : aime aimer, câliner, tout donner. coeur s'fait facile face au corps qui s'oublie, s'dissocie
besogne : serveuse au Clarendon quand elle n'est pas active dans de nombreuses associations (réinsertion des détenus, collectes alimentaires, etc.)
district : south
# Jeu 8 Aoû 2024 - 15:33

live simply, expect little, give much. scatter sunshine, forget self, think of others.
suivre le soleil


Aujourd’hui, elle avait besoin d'une présence à ses côtés, solide. Des doigts légers sur sa nuque et une voix qui la rejoigne dans l'obscurité. Quelqu'un qui danserait avec elle sur son balcon ou dans le salon, qui tiendrait ses promesses et connaîtrait quelques secrets, et qui créerait un monde minuscule où qu'il soit, avec juste elle, ses bras, son murmure et sa confiance. Toute la journée elle y avait pensé. Hésitante à déranger Javi. Amusée par les messages d’Iker. Espoir que ce soir, il passe la voir. Ça l’avait tout de même apaisée. Et puis le rythme effrené des services qui s’enchainent au restaurant l’a accaparée. Chaleur aussi ardente en salle qu’aux fourneaux. Au moins au devant de la scène, il y a des grappes de conversations à cueillir, des éclats de voix autant que des débats, et c’est plus intéressant que les ronchonnades des cuistots. Ça occupe l’esprit quand celui-ci voudrait filer à l’abri des regards pour lacérer quelques souvenirs brouillés. Non à la place, elle est ce sourire offert, sans espoir de retour. Un regard qui éclaire, même en plein jour, sans faste ni fard. Le mot doux et brillant, qui console comme il cajole. Mais elle veut aussi vite rentrer. Pile de fringues à rapiécer récupérée à l’association dans l’coffre. Elle aura de quoi faire pour occuper ses nuits sans sommeil. Et puis vite, parce qu’elle rêve aussi d’une douche glacée. Tant pis pour l’heure. Les coloc’ ont maintenant l’habitude de ses horaires de service un peu merdiques. Mais il n’y a pas meilleur sensation que l’air frais battu par le ventilateur léchant une peau déjà prête à revenir à point. Stress délaissé avec l’eau. Cheveux relevés s’bataillent dans un chignon approximatif. Soie fluide et laiteuse couvre juste l’intime. L’corps a retrouvé tonicité alors qu’elle s’installe à même le sol de sa chambre, ptite lumière tamisée pour éclairer ses aiguilles et vieux film romantique en fond sonore sur son ordi en fin d’vie.

Ce sont les petits coups à sa porte qui capture d’un coup son attention. Son sourire mange déjà son visage quand elle reconnaît sa silhouette dans l’entrebaillement de la porte. “Oh my hero. I completely forgot to eat diner.” S’éloigner en journée, c’est comme pour mieux retrouver ce qui depuis toujours est si près. Et quand le temps se plie, c’est pour les lier dans une unique éternité, dans l’grand coeur de la nuit. Iker. Son prénom qui se fredonne par lui-même et s’entortille dans son esprit avec ces instants secrets n’appartenant qu’à eux deux. Sa mémoire semble ne pas faire le tri. Elle répète inlassablement ces moments. Il redonne toujours tellement juste envie de vivre, tellement fort, pour sentir quelques rêves à portée de main. “Don’t apologize. Your room must have been a heaven. I would have stayed inside too if I could.Iker. Il joue les ritournelles en la regardant comme ça. Ventre en émoi. Les papillons frémissent. Peut-être un jour jusqu’aux ébats. Qui sait ?

Et elle hume par la positive. Oui tout le monde dort probablement. Encore une fois, il n’y a qu’eux deux qui savent se retrouver les yeux ouverts passé minuit. Et elle abandonne tissus et aiguilles, approche dans un quatre pattes enfantin quoique peut-être bien félin. Iker en ligne de mire pour lui rendre baiser mordant sur son épaule dénudée. Un merci file aussi entre ses lippes et l’burrito fait une ravie. Au quotidien, ils se cherchent des yeux, attendent l’occasion pour s’envoyer des mots heureux. Et peut-être bien qu’ils ont peur d’se frôler, alors ils s’manquent de peu. Sauf dans ces instants. Cette vérité comme un interdit où ils préfèrent taire les incendies. Mais ça n’empêche pas ces forcenés d’la tendresse. Elle, elle s’comporte comme une extrêmiste de la caresse quand, plus tard parfois, elle l’effleure du bout des doigts. “Do you want to watch a movie?” Un de ceux dont ils ne verront pas la fin, trop occupés à s’observer les yeux dans les yeux. “Oh! You good at sport? I mean flex muscles i guess? ‘Cause this morning I stopped by this club on billy street. They give yoga classes and I wanted to try but look…” Burrito avalé en deux-deux, la brune se lève brusquement et prend une position dont elle a oublié le nom pour mieux… Pivoter ? Basculer ? Tête en bas du chien rieur ? Qui doit finir en cobra face au soleil levant ? Histoire qu’elle essaie de raconter à chaque changement de mouvement, mais manque de s’étouffer parce qu’elle ne réussit pas à tenir les poses et parler en même temps. Alors elle lâche tout, l’corps s’écroule au sol dans un rire-enfant. “It’s so hard, i can’t do it!” Dernière lubie is failing to load. Mais au moins, elle lui extorque un rire, et ça, ça fait plaisir aux papillons.

@iker chorsten
[crédit; vixen]
Letty Riera
https://blackholesun.forumactif.com/t103-letty-riera-void-signature https://blackholesun.forumactif.com/t142-letty-riera-woops-i-did-it-again#1238
Iker Chorsten
Iker Chorsten
GENTLE STING
faceclaim, © : hacker, self
# Lun 2 Sep 2024 - 19:53

suivre le soleil
si tu suivais le soleil juste pour changer de peau
il caresserait ton sommeil, te ferait le pays chaud
how could you forget ? it’s the best part of the day. répond-t-il du tac au tac, iker est un estomac sur pattes qui engloutit tout ce qu’il trouve sur son passage ; les bols de céréales au matin, les restes du frigo, allant même jusqu’à dévorer letty du regard quand elle ne regarde pas, qu’elle ne prête pas entièrement attention et qu’il peut laisser libre court à son imagination de s’imaginer dans ses bras à tout temps de la journée sans se soucier des regards ou de ce qu’on pensera de ce rapprochement tenu secret jusque là. pourtant, le blondinet n’est pas vraiment le plus discret, mais faire semblant que rien n’existe entre eux a l’air d’être une tâche qu’ils réussissent avec brio – et puis, ils pourraient s’assumer au grand jour, il est sûr que leurs amis n’en feraient pas toute une histoire comme ils se l’imaginent. – i would have trapped you in my arms, all day. il lance en riant, en envoyant bouler la chaleur et l’air étouffant pour retrouver une bulle d’air confortable aux côtés de celle qui rayonne autant que l’astre, qui brûle parfois autant, mais qui lui fait du bien.

tête tournée vers l’épaule mordue, il se met à sourire, l’air carnassier et gourmand. il en veut plus de ses baisers et demande en se redressant, en s’approchant, toujours plus dangereusement. elle est divine, dans sa démarche féline qui laisse présager une nuit de folie, dans son regard sombre d’une passion vivante et délicieuse. il se demande si dans son regard, la même folie résonne. si on peut lire l’envie de la retrouver et de l’avoir contre lui, de l’embrasser et la câliner. – yeah, we can, what d’you wanna watch ? il n’est pas très sélectif car rapidement distrait, il est dur pour lui de suivre un film dans son entièreté. grand bavard aussi, regarder avec un film avec le blondinet, c’est s’assurer d’avoir un commentaire à chaque faits et gestes des personnages, ruinant ainsi moments romantiques à l’écran comme des moments d’horeur. – something that won’t kill our appetite, preferably, ajoute-t-il en considérant la remarque pertinente. la concentration est reportée sur la jeune femme dès que le look est soufflé, lâchant son burrito des yeux pour l’admirer dans toute sa splendeur et son manque d’équilibre. il éclate de rire alors que sa bouche est encore remplie, maintenant ses lèvres devant la catastrophe sous ses yeux admiratifs. – you seem to have no balance at all. il n’irait pas dire qu’il est l’exemple parfait, iker manque de souplesse et s’écraserait sûrement tête la première. – maybe we should go together, we’ll give each other strength and make fools of ourselves together. il propose, sans jamais dire non à un nouveau défi ou une nouvelle idée (aussi mauvaise soit-elle).
[/quote]
Iker Chorsten
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