phoenix, arizonathème city-gang sombre, flicaille, bikers. époque actuelle // réservé à un public mature et averti -18
wall of glory
hides the face, lies the snake;
     terre suinte vermillonne, tapagée par les heurts de mille feux; poussière précieuse, que convoitent ainsi les bannières dissidentes. car meutes jacassent ainsi, comme chasse à courre. couchés sur montures rutilantes, reîtres arborent le cuir cousu au battant. ils gerbent l'ivre violence en marasme chantant comme saints paillards.
et sur plèbe ployée, manigances ouvrent jugulaires en traînées caillées.
car v'là que rouges cabales déparent l'humanité en mascarade affligeante; dans l'antre de l'oiseau aux ailes-flammes, cabots font montre de sales babines devant cavalerie, ces nobles barbares polissant l'écusson. mais ô belle ironie, à jeter ainsi soldats cannibales dans l'antre déjà ravagé!
wanted dead or alive

zeke daggers
vixen; admin

gazettedesign v.2 par LUX // ouverture officielle; 30.07.24 // pré-ouverture; 28.07.24 // design v.1 par LUX // création; 23.07.24
— the sun in my disgrace, boiling heat summer stench; neath the black, the sky looks dead —
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Letty Riera
Letty Riera
obsession
faceclaim, © : cindy © miserunt
(( moodboard ))

i'll be the hero of our story

saisons : pétales s'effeuillent depuis 24 années
myocarde : aime aimer, câliner, tout donner. coeur s'fait facile face au corps qui s'oublie, s'dissocie
besogne : serveuse au Clarendon quand elle n'est pas active dans de nombreuses associations (réinsertion des détenus, collectes alimentaires, etc.)
district : south
# Lun 5 Aoû 2024 - 21:48

what’s yours will find you
e s c a p a d a



Oh, baby, when you talk like that
You make a woman go mad
So be wise (sí) and keep on (sí)
Reading the signs of my body (uno, dos, tres, cuatro)
I'm on tonight
You know my hips don't lie



Les voix de Shakira et Wyclef Jean s’emmêlent à celle de Letty dans un grésillement presque agaçant alors qu’elle roule les fenêtres baissées. C’est que Juan Pablo a d’la bouteille, sous son air retro-vintage or whatever, il garde encore les séquelles de l’accident d’il y a quelques mois (et qu’elle n’a pas fait réparer -la flemme, et c’est un truc de mec). Aile gauche enfoncée, phare en moins, l’pot d’échappement qui tire la gueule et flirt avec l’pavé, et c’couinement inquiétant dès qu’elle freine… heureusement que ça n’arrive pas souvent. La brune a un clair penchant pour les accélérations mal contrôlées. Et c’est comme ça qu’elle déboule à fond les ballons au garage à la mauvaise réputation.

Parce qu’elle avait rendez-vous. Mais il ne s’est pas pointé. Alors sur un coup de folie, elle a décidé de pénétrer son territoire. Ou plutôt celui des diables rouges. Presque pas impressionnée par les bolides rutilants parkés en rang devant. Elle ose même demander son chemin au premier croisé “Excuse-me, i’m looking for Pietro Aguilar…” Sourire tendre pour contrer la surprise qui se propage autour d’elle. Pourtant, elle pourrait peut-être se fondre dans l’décor si sa robe était moins propre et que des tatouages serpentaient les bouts d’peau dénudés. Diablotin indiqué, le temps de le rejoindre et toutes sortes de théories transpercent son crâne sur les raisons profondes derrière son retour auprès du MC dès sa sortie de prison. Est-ce que ses fêlures sont trop grandes ? Et si ses cicatrices brûlaient encore et l’empêchaient de respirer ? Pour lui, le goût du fer est un éclat de rire acide ? Les étoiles vomissent des mensonges et il s’écrase dans l’abîme avec ses fragments d’os et de rage. Ses ombres l’étreignent en sales amantes. Ses mains ont trop saigné. Et le vide risque de lui hurler des vérités violentes lorsque ses tatouages chantent un requiem dément, témoins de ses combats et chutes brutales. Ou peut-être que c’est plus simple, et que c’est juste sa famille qui lui met la pression ? Depuis deux ans qu’elle a rejoint l’association pour la réinsertion des prisonniers, elle en a vu. De ceux pour qui le temps s’est tordu en prison, cruel et obscène. Là où le noir a voulu les dévorer, impitoyable et affamé. Retrouver ses repères passés devient primordial. La question ne se pose parfois même pas. C’est comme revenir à la lumière du soleil peut être rude. Et elle est là pour leur montrer qu’un autre chemin est possible. Elle si banale aux gestes inutiles et surtout maladroits. Elle offre des temps morts, des échanges parfois futiles, des jeux sans règles.
Inspiration profonde pour se donner de l’aplomb et lui faire face. “Hey, I brought you some coffee… guessing you like it black…” Pas de mention au rendez-vous manqué, elle ne veut pas lui créer plus d’ennuis. Il y a bien des choses qu’elle tient loin des yeux et des oreilles des agents de probation, si ils savaient… “Can we talk for a bit? I'd like to share a few ideas with you to keep your hands busy in a different way.” Innocence résonne, et maintenant qu'elle est sur son chemin, à hisser yeux de biche sur visage de brigand, elle se demande comment faire grandir son ambition pour une vie meilleure. Une de celle pour laquelle il aurait l'audace de s'éprendre parce qu'il la mérite.

@pietro aguilar
[crédit; vixen]
Letty Riera
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