phoenix, arizonathème city-gang sombre, flicaille, bikers. époque actuelle // réservé à un public mature et averti -18
wall of glory
hides the face, lies the snake;
     terre suinte vermillonne, tapagée par les heurts de mille feux; poussière précieuse, que convoitent ainsi les bannières dissidentes. car meutes jacassent ainsi, comme chasse à courre. couchés sur montures rutilantes, reîtres arborent le cuir cousu au battant. ils gerbent l'ivre violence en marasme chantant comme saints paillards.
et sur plèbe ployée, manigances ouvrent jugulaires en traînées caillées.
car v'là que rouges cabales déparent l'humanité en mascarade affligeante; dans l'antre de l'oiseau aux ailes-flammes, cabots font montre de sales babines devant cavalerie, ces nobles barbares polissant l'écusson. mais ô belle ironie, à jeter ainsi soldats cannibales dans l'antre déjà ravagé!
wanted dead or alive

zeke daggers
vixen; admin

gazettedesign v.2 par LUX // ouverture officielle; 30.07.24 // pré-ouverture; 28.07.24 // design v.1 par LUX // création; 23.07.24
— the sun in my disgrace, boiling heat summer stench; neath the black, the sky looks dead —
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Salvador Aguilar
Salvador Aguilar
GUAPO MALVADO
faceclaim, © : tony dalton (c) queen ostara (av), queen vixen (code sign), exdeputysonso (gif)
saisons : il n’est point passé le temps des ambitions démesurées, se pavane en despote goguenard depuis quarante-cinq ères trépassées.
myocarde : cafard immortel des ses émois en éventail, vent tempétueux et sec qui s'est ravivé en chaleur insoupçonné et dévoué ;; marié
besogne : représentant des démons cramoisis, crocs limés des gueules diablotines sur leur bécane argentée ;; alpha des red devils
district : ô plaines arides et délaissées faisant rayonner le phénix de ces contrées malfamées, il savoure son chaos comme la douceur d'un miel fleuri ;; south district
# Lun 5 Aoû 2024 - 14:13

"Strange how there's always a little more innocence left to lose."
awaiting the return
L’effervescence d’une famille réunie, tableau kafkaesque d’absurdité où l’innocence côtoie la délinquance. La demeure de la matriarche comblée du dialecte ancestral se heurtant au consumérisme dégradant de cette terre qui s’était faite accueil pour la famille de jadis en quête de foyer. Tablée indécemment garnie sous les auspices de l'aïeule distribuant son agencement en maîtresse incontestée de ces murs foisonnants de souvenirs encadrés. Scène mouvementée, l’un des acteurs de la tragi-comédie lui-même dans un bouillonnement agité. Alpha d’une meute de démons rouges dans son autre élément, celui de la famille rehaussée par son importance sacrée. « ¡Abuelita, quédate sentada!* » Outré par la force phénoménale dont faisait preuve la presque centenaire pour les gestes du quotidien, désigne le fils prodige d’un doigté proverbial. « Jaziel, go help grandma hang the balloons. » Ordre exécuté sous une trotte pré-adolescente accompagnée par les représailles de l’ancienne Aguilar qui ne se faisait pourtant pas prier pour regagner son fauteuil dans un soupir de soulagement exténué.

Masque d’apparat burlesque ; réunion de famille célébrant le retour du cadet après moult lunes passées à l’ombre de sa liberté férocement arrachée. Mâchoire encore serrée de son flagrant-délit lui ayant valu cette parenthèse éloignée des siens. La déception de leur grand-mère à la vie sacrifiée dont les traits sont ancrés en lui comme tableau maudit de son indignité. Responsabilité qu'il a relégué entre ses mains, préférant poser les siennes sur le guidon de sa bécane enragée, pavant le bitume de ses roues crantées d'impétuosité. Béni soit le benjamin aux ressources endiablées ayant permis la libération avancée du frère aux pulsions enflammées. Ambivalence de sa fierté d'aîné, l'image de sa famille qu'il se doit de préserver lorsque les coulisses étaient baignées de manigances controversées.
la familia es lo primero.* Les mots de sa grand-mère qu’elle n’a eu de cesse de lui rabâcher lorsqu’ils ont quitté leur Mexique natale pour cette Arizona salutaire. la familia es lo primero. Devenu la devise de son quotidien diffamé par la criminalité suspendue sur le fil d’une justice tendue avec difficulté. la familia es lo primero. Des apparences tenues avec brio dans un monde où l’habit fait le moine, alors il se fait imprésario du spectacle où les sourires et la gaieté choisiront leur domicile comme halte au tumulte de leur vie effrénée.

Bruit de moteur se fait entendre malgré l’animation ébouillantée des Aguilar survoltés. Sûrement l’un des frangins arrivant enfin à destination pour ces retrouvailles improvisées. Présence confirmée par le carillon sonnant et titillant frêles tympans de l’organisateur sollicité de part et d’autre du foyer. « Can someone open this goddamn door ? Thank you very much. » Hurlé à l’assistance tandis que lui-même s’écarte non loin du couloir dérobé, répondant frénétiquement à un message vocal annonçant la suite de la soirée. Identité multiple qu’il se doit d’arborer. Fête de famille qu’il se devra d’écourter pour ses frères après quelques palabres routiniers échangés. Car l’insoupçonné était arrivé. Rouages de son cerveau s’était déjà actionnés pour répondre à l’affront qu’ils ont osé provoqué. O inconscience infamante, chiens avilissants des contrées voisines souillées d’impunité. Que son sang profitent un peu d’ignorance bénie. Arrivera bien assez tôt l’heure de la vengeance damnée.

traduction*:

@Román Aguilar  @Pietro Aguilar
[crédit; code fiche (c) vixen, gif (c) lalocorleone]
Salvador Aguilar
https://blackholesun.forumactif.com/t83-salvador-aguilar-el-mal-ajeno https://blackholesun.forumactif.com/t156-salvador-aguilar-legacy-of-fire#1373
Pietro Aguilar
Pietro Aguilar
(( VERBIS DIABLO ))
faceclaim, © : maluma ((etangsnoirs))
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BATARD DE BARBARE.

saisons : trente-quatre kilomètres sur la route sinueuse d'une existence poubelle à chevaucher aux travers des détritus. fils d'un été sempiternel, pondu dans la douleur au mois d'août quatre-vingt dix.
myocarde : hétéro esclave des beautés, le palpitant continue de battre pour sa liberté, l'annulaire libre de tout engagements après huit mois passés au placard à se branler.
besogne : les mains sales à trifouiller les cœurs d'aciers, mécano moto le jour, tatoueur de carnes mafieuses la nuit. il roule sous le blason des red devil mc et porte le cuir des tribulations diaboliques.
district : ((south))
# Sam 10 Aoû 2024 - 22:52

l i b e r t a d
awaiting the return
ces foutus clés. ces putains de serrures cadenassées. les portes qui s'ouvraient sur les emmerdes et se fermaient sur sa liberté. misophonie incarcérale portée par l'écho du grincements des cellules sépulcrales. des mois dans cette geôle à chier au milieu des aldephes eux aussi tombés dans l'enfer carcéral. cette combi orangée, les branlettes et les fouilles des gardiens bien trop désireux de les humilier. aujourd'hui sonnait le glas de sa peine tandis qu'il récupérait ses effets personnels sous le regard du gros thibodeaux bien trop heureux d'amnisitier le latino tatoué. les babines arrogantes, les solaires déjà placées sur le nez en expectorant quelques insultes à l'encontre de ses geôliers après avoir passé la grille du pénitencier.

douche salvatrice, la queue du diable déjà frétillante contre l'amante qui s'échaudait sous l'étreinte brûlante du démon ivre de liberté. le téléphone gueulait mais n'empêchait pas le mexicain de continuer ce tango lubrique sous l'eau brûlante de tous les péchés. ruisselant, serviette enroulée à la taille, il coinça une lucky strike aux lippes tout en lisant ses messages. la convocation de l'aîné pour fêter sa liberté conditionnelle, répondant qu'il n'allait pas tarder à arriver. si son coeur était heureux de retrouver les siens, l'esprit lui s'enlisait dans l'anxiété. une année était passée, loin de ses aînés, de sa famille et du club. anxieux à l'idée de rider à nouveau vers l'illégalité après des mois au placard. la pute congédiée, il s'habilla rapidement et tailla un peu sa barbe pour faire bonne impression devant la vieille abuela qu'il n'arrêtait pas de decevoir.

un détour par la fleuriste du coin, il décida de laisser l'indian motorcycle au garage pour marcher un peu, clope au bec à saluer le voisinage de hochements de tête pour arriver assez rapidement vers le fief des aguilar. pour faire chier le vieux, il s'acharna sur la sonnette avant d'être accueilli par la cousine carmen qui se mit à aboyer des insultes contre le petit dernier de la fratrie. le sourire aux coins des lèvres, il embrassa carmen et entra dans la casa. « damn ! it's a party for me or a fucking quinceañera? » s'exclama le latino en observant les ballons avec un sourire de con bien trop heureux. pietro alla offrir les fleurs à sa grand-mère qu'il embrassa avant d'aller partager une grosse accolade à son aîné, son président, son mentor. « damn shit you got old salva ! nice to see you again hermano. » clin d'œil complice, s'empressant ensuite de serrer ses neveux et nièces tout en cherchant son autre frère des yeux. « why am i not surprised that román is late? » le cadet se laissa tomber sur une chaise pour s'allumer une nouvelle clope tout en picorant dans les délicieux mets qui décoraient la tablée hispanique. putain qu'il respirait, bercé par le rire des siens, par cette aura protectrice dont il s'était langui après douze mois maudits ...


@Román Aguilar   @Salvador Aguilar  
[crédit; code fiche (c) vixen,
Pietro Aguilar
https://blackholesun.forumactif.com/t85-pietro-aguilar-corrandes-d-exili#418 https://blackholesun.forumactif.com/t175-pietro-aguilar-morior
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