— outfit   fille infernale crachée des géhennes fracasse sol méprisable de son existence, négligeable diablesse vocifère et pestifère, blâme l'éphémère, vaurienne n'étant que passagère pour l'hadès se jouant d'elle. traitresse de sa colère, jetterait en pâture son amour si elle ne le dévorait déjà pas à pleines dents, canines se plantant et langue pourléchant le mal suintant. mégère jalousant la première, sainte madone auréolée en miroir de la vierge marie, catin voleuse de l'être, salope à crever si elle le pouvait. et brûle, brûle la colère, brûle la haine et la tristesse, de n'être fille du rien, putain sans lendemain, menthé piétinée.

elle se demande,
si ses yeux sont bleus,
si son corps danse dans les cieux,
elle se demande,
si elle n'est pas mieux,
que l'effrontée saveur carmin,
crucifiée dans les bras de l'aimé,
qui n'est sien.

allume l'incandescente brûlant ses lèvres rougie par l'apparat d'une féminité bâclée par les vulgarités dégueulées lorsque nausées de ses propres affres la font vriller. elle tambourine alors, tabasse le bois crasse de la tanière. "Open this fuckin' door cabrón!!" furie aux griffes acérées masque sa crainte, terreur rongeant son squelette. armure d'acier se rouille et s'abîme, las, ô las, des années à être usée pour le paraître de l'inconsciente. s'invite, brusque et bouscule, à la mémoire du père sous terre, est-il fier? violence en démolition, violence en crédo pour oublier les émotions rejetés dans le styx engloutissant pour ne rien laisser.

elle se demande,
si il ne va pas se lasser,
et l'oublier.

chasse les chimères des ires ténèbres, narines sensibles à la recherche du Parfum, paranoïa tremblant les muscles tétanie de découvrir horreur qu'il lui cacherait —  dans l'unique but de la blesser, ô menthé. prédatrice au dos tourné, se déjouant du mal, ou le fuyant? crache de nouveau sa haine, dégaine virulence cause psyché malade jamais traitée, "I'm so mad at you... Who the fuck do you think you are, talking to me like that huh??? Do you think i'm your dog??" vrille, en valse incendiaire fait face au dieu banni. "I hate you." car pater disait pareil, quand il chantait son amour pour la mater, la haine est brûlante mais l'amour est tranchante, fille d'un soleil noir préfère s'immoler qe de se saigner, vanité vaine car elle voit, ô malheureuse, elle voit qu'il sait, comme elle le sait la vérité qu'ils préfèrent étouffer qu'affronter.

elle se demande, elle se demande, elle se demande....

vil est l'appel du vice, précipice mortem dans lequel elle se jette, vient prier pour délivrance éphémère. car ô qu'il est cruel le mâle rongeant son être. égoïste est l'entité, terrible est l'entêtée se jetant dans l'antre sans se retourner. ô le désir d'être aimée, souillée mais adorée pour une dernière nuit d'été. mais qu'il est laid, chantant à la gloire des grossièretés. et qu'elle rêve, de le faire flancher et de le briser, qu'il se condamne et se damne pour elle, qu'elle soit reine malsaine de leur enfer, sylphide brûlante parcourant déjà géhennes pourpre. frémit le derme quand racle la provocation contre sa chair; comme un supplice malsain de la condamner à être incomprise, crevard vicelard qu'elle vient haïr et adulé, il est le Divin dans l'église teinté du fiel de la damnation à laquelle elle voue dévotion.

il frappe et poignarde de son glaive ravage et elle clapse sur la réalité; chienne invoquée accourant quand motel se fait trop froid, fille du feu crevant dans la solitude morne, car même famille ne peut combler le manque, mais douleur est l'amour, alors elle hurle la colère et la haine, fille rouge voyant le monde en éternels conflits ne peut s'attendrir. " You blind or? Do I look like happy to you huh? " danse dans les ires l'impossible, car de ses émotions elle n'est que fausse médiatrice, dominée ne cherchant plus à les contrôler, chaos adoré qu'elle apporte. sulfure qu'il injecte dans ses veines, au contact clamé comme étant favoris, n'est que morceau d'un éphémère qu'elle maudit. " I'm here to see Román, roule sur a langue, le fruit de ses vices. not the sergeant.... " souffle longuement car ô, apaisement lointain vient l'envelopper pendant un instant, alors qu'elle l'observe, fausse prédatrice sur terre qui n'est sienne revêtant bien rapidement son habit de hargne. " Or maybe you want to talk about why I did this? I tought you were smarter than that... " vaurienne pensait qu'il était capable de la connaître mais ô, qu'elle est vilaine de croire l'impossible, lui ne connaissant que le chemin de ses courbes.

guibolles se font traitrises, mais conquérante ne flanche, se refuse pourtant à l'altercation du face à face sanglant. se sait incapable de gagner la guérilla de son âme, n'est que faiblesse dissimulée. s'approche alors d'une des fenêtres closes, ne révélant que le reflet de sa carcasse — la laideur de ses yeux vides, la laideur du regard d'un paternel hérité qu'elle maudit à tout jamais. " I knew you'd have stopped me if I'd told you, which is why I did this behind your back. " accepte la trahison commise, accepte d'être la coupable, elle se blâme et se flagelle en secret, derrière les rideaux du motel poussiéreux. " I just... want to be part of something. Be in a place where I’m not a burden. "

elle rappelle alors à ses lèvres, le bâton enflammé qu'elle délaissait depuis son entrée. quasiment entièrement rongé, elle n'en tire que maigre intérêt, si ce n'est faire taire sa sensibilité trop vive, pulsante de honte de se dévoiler ainsi. Dame infernale peut alors déjà entendre les railleries cinglantes, ne s'attend toujours qu'au pire car damnée est son ichor, damnée est son chemin de vie qu'elle n'a pourtant demandée. s'affolent les iris folies, pourchasse les chimères de sa mémoire avant de refaire face à l'ennemi faussement Roi, fragilité déguerpissant car Madone revient, enlace une dernière fois l'infant effrayée pour prendre place. " But now, tell me... " catin à la crinière sombre s'impose, grimpe sur cruel se faisant trône, celui qui ne mérite rien d'elle. observe en reprenant ultime bouffée du poison enflammé avant de le recracher lentement vers son visage, piquante comme garce, éternellement calvaire de son âme. " You have such a dirty mouth, why don't you use it for something nicer, hm? " appel d'une déchéance pour s'oublier, pour oublier qu'elle n'est que rien, qu'une entité teintée d'une complexité jamais maîtrisée qu'elle pourra jamais cerner, et dans sa malédiction, elle se sait condamnée à l'oubli.